Lever le camp est toujours plus long que prévu. Nous avons bien fait sonner le réveil pour aller à la crique repérée lors du dîner mais impossible de se lever. On passe la matinée à rassembler nos affaires et faisons un repas gargantuesque avec tout ce qui reste dans le frigo.

À midi, on décolle enfin, direction le cap corse. Première étape à Patrimonio pour goûter les vins les plus réputés de Corse. La route tournicote jusqu'à Nonza, joli village animé mais ce n'est qu'un début. La route est creusée dans la roche. Baignade sur la plage noire en contrebas. Noire à cause d'une ancienne carrière d'amiante mais à priori ce n'est pas dangereux de s'y baigner. Le sable est brûlant. On ne s'éternise pas. On coupe le Cap en deux au niveau de Pino et nous octroyons une nouvelle pause à Brando/Erbalunga. Ici pas de plage mais des ruelles tortueuses et de belles maisons sur le petit port. Bastia n'est plus très loin. Un petit tour dans la vieille ville et le vieux port. Dommage que l'on ait plus le temps de visiter la citadelle. À faire une autre fois. Notre bateau arrive au port. Débarquement et embarquement express. Une nuit en cabine et retour sur le continent. Bientôt la fin des vacances.

Demain, nous reprenons le bateau alors aujourd'hui nous avons décidé de nous offrir une grande journée de plage. L'idée était d'arriver tôt pour avoir la plage de Bodri rien que pour nous. Au lieu de ça, nous sommes arrivés après 11h, en même temps que la foule et sous le cagnard. On en a quand même bien profité. Les enfants s'amusent toujours autant avec le grand matelas gonflable.

En lisant la presse people, nous avons repéré un restau dans une petite crique à Lumio. Ce sera parfait comme dernière soirée sur l'île. On se fait tous beaux. On se régale. Le cadre est magique. Dommage que l'on ait pas connu cette crique avant. Peut-être pourrons-nous revenir nous baigner ici demain ? Notre bateau n'est que le soir.

Troisième jour de montagne aujourd'hui. Cette fois, nous avons fait une vraie randonnée. Une belle boucle de 2 heures de marche, avec de très beaux points de vue sur le cirque de Bonifato. "Pourquoi on appelle cela un cirque ??" Le début de la randonnée, pourtant le plus facile a été compliqué. Garance et Charles, pas du tout décidés à marcher. À la fin, nous nous sommes tout de même baignés. Mais l'eau est froide, comme à la Tartagine. Dommage. Nous retournerions bien prendre un petit bain au Fango mais ce n'est pas juste à côté. On rentre en visitant les quelques villages de Balagne que nous n'avions pas encore vus, comme Zilia.

Nous ne nous étions pas beaucoup baignés dans la rivière hier, à 700 m d'altitude. Aujourd'hui, nous avons donc choisi une rivière, plus bas dans la vallée. La vallée du Fango. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée mais très peu de gens ont le courage de marcher un peu pour trouver un coin sympa. Nous trouvons donc rapidement notre petit coin de paradis, avec petites cascades, vasques et gros galets. Plus tard dans l'après -midi, nous changerions d'endroit pour pouvoir faire un concours de sauts. Un endroit avec en plus un goulet qui forme du courant pour se laisser porter. Chacun sont niveau de difficultés. Une très bonne journée. Sans plage pour une fois.

Nous avions dû reporter notre expédition dans la vallée de la Tartagine, il y a 2 jours, à cause des orages. Ce matin, le ciel est dégagé sur les sommets, nous nous lançons. La route étroite serpente le long des pentes, encore et encore. Nous passons dans des villages vraiment isolés et au bout de la route découvrons la maison de la forêt de Tartagine. Nous faisons quelques mètres le long du sentier de randonnées et trouvons rapidement un coin de rivière pour pique-niquer et nous baigner. L'eau est froide, très froide. Déjà le tonnerre gronde, il nous faut repartir. Direction la plage, où il fait toujours beau.

Exceptionnellement nous avons fait sonner le réveil. Nous avons pris la route tortueuse de Saint-Florent de bonne heure avec l'espoir d'attraper le bateau de 8h30 pour la plage du Loto. Nous voulions être les premiers touristes de la journée à admirer cette magnifique plage, située au nord du désert des Agriates. Le gros bateau de la compagnie est en panne, le petit bateau est complet jusque 10h. Déception. On attend tout de même.

Enfin les 20 minutes de traversée, pendant laquelle nous croisons un yacht avec un hélicoptère sur le pont supérieur. Nous découvrons la plage du Loto, superbe. Un dégradé de bleus dans un écrin vert. Le désert des Agriates était autrefois le jardin de la Corse.

Nous faisons une première tentative pour rejoindre la plage de Saleccia, réputée comme la plus belle plage de Corse, par le chemin qui longe la côte. Le chemin est magnifique avec des petites criques ... pleines d'algues. Nous rebroussons chemin, Charles et Garance souffrent trop de la chaleur et le temps nous est compté. À cause de la panne du gros bateau, notre retour est anticipé. On retourne profiter à plein de la plage de Loto.

En début d'après-midi, nous réussissons à négocier un retour en fin de journée. Nous faisons une deuxième tentative pour rejoindre Saleccia, par l'intérieur des terres cette fois. Le chemin est plus court mais encore trop difficile avec la chaleur pour Charles et Garance. Seuls Nathan et moi poursuivons. Nous traversons d'anciennes bergeries, les pistes d'accès pour les 4x4 et enfin la forêt de pins qui bordent la plage. On retient notre souffle et là ..... patatra. Des centaines de bateaux de plaisance gâchent la vue. Ils sont seulement à quelques mètres du bord. Ils gâchent tout. En plus, la pente en entrant dans l'eau est plus forte qu'au Loto; le dégradé de bleus est donc moins impressionnant. Nous avons vu les deux plages et on peut le dire : pour nous, la plage du Loto est la plus belle plage de Corse. Bien sûr, il y a aussi Palombaghia, Rocampina au sud mais ici le sable est encore plus blanc, la pente plus douce.... à moins que l'on ait déjà oublié.

Au retour, on nous propose de monter en 4x4, 10 petites minutes et nous serions de nouveau de l'autre côté. Nous résistons avec Nath et reprenons courageusement notre route pour 45 mn de marche sous un soleil de plomb, non sans nous être arrêtés prendre quelques canettes de Coca frais à partager avec le reste de la troupe à l'arrivée.

Nous devions aller en montagne mais les nuages accrochés aux sommets alentours nous en ont dissuadé. Nous nous sommes arrêtés à Speloncato. Pour accéder à la place du village, il faut passer par une route étroite, qui se faufile entre deux maisons. Attention aux rétroviseurs. Un veau est entrain de rôtir en prévision des festivités du soir. Le village est très animé, malgré son isolement. L'église du village nous rappelle celles du Mexique ou du Guatemala, surtout celle dans le village en contrebas, Ville de Paraiso. L'orgue à l'intérieur est l'un des plus beaux de la région. Entre Speloncato et la plage, nous visitons également Belgodère, autre magnifique village accroché à la montagne.

On part de plus en plus tard du gîte. Les enfants ont le rythme des vacances et font la grasse matinée. Chose exceptionnelle pour eux. Nous décollons tout de même vers 11h30, direction Calvi. Le tour de France est passé par là aussi. Des petits drapeaux aux bords des routes nous l'indiquent. Nous commençons par visiter la citadelle, petites ruelles en pente. La cathédrale Saint Jean-Baptiste nous rappelle les églises mexicaines, très lumineuse. Les garçons admirent l'arrivée au port d'un ferry.

Nous décidons de monter à la chapelle Notre-Dame de la Serra. Très joli point de vue sur la baie de Calvi. Nous faisons quelques kilomètres sur la route qui longe le littoral escarpé. Impressionnante.

Les enfants réclament la plage. Nous descendons dans une petite crique et croisons nos voisins du gîte sur le chemin. Ils remontent, il y a des méduses. Une petite trempette et nous ferons de même avant d'aller sur la plage jumelle de Bodre, Gjunghuju. Il y a beaucoup de monde, des parasols de toute les couleurs. L'eau est très bonne, très claire. Nos copains de Pouilly sont sur Bodre, on décide de les rejoindre même s'il est déjà tard et on les croise dans la descente, entrain de remonter. On finit tous à notre gîte pour un barbecue.

Journée de repos aujourd'hui. Le ciel est noir sur les montagnes et le tonnerre gronde. On profite d'un souffle d'air au gîte. Il y a eu beaucoup d'orages en Corse cette année, surtout sur les montagnes Cette fois, les nuages ont continué leur progression et la pluie est tombée jusqu'en bord de mer. Une première trombe d'eau puis une deuxième et ce n'était pas encore fini. Pendant 2 heures, nous avons eu des éclairs, des coups de tonnerre impressionnants et de fortes pluies. Puis le soleil est revenu et nous sommes allés à la plage. On a rangé les jeux de société et repris non maillots.

Une nouvelle plage, de l'autre côté de L'île Rousse. Plage de Bodre. Une belle plage de sable fin et le sentier côtier qui part juste à côté. Nos copains nous rejoignent. La plage commence à se vider, les enfants ne veulent plus partir et s'amusent dans les quelques vagues qui commencent à se former en fin de journée. C'est sûr, on reviendra.

Ce qu'on aime en Corse, c'est d'avoir à proximité la mer et la montagne. Matt et les 3 plus grands sont allés faire du canyoning avec nos copains de Pouilly. Hormis une chute de Matt avant même de démarrer le parcours, tout s'est très bien passé. Garance était très volontaire, toujours devant, même pour les sauts. Descentes en rappel, toboggans... Parcours bien adapté aux enfants. Matt a trouvé ça facile mais c'est lui qui était le plus fatigué l'après-midi. Charles et moi avons essayé la via ferrata. Pour les 4 -10 ans. Ça démarre très fort avec tyrolienne, surplomb... Charles se débrouille comme un chef mais c'est dur, trop dur. La moitié du parcours nous suffira.

Le soir, nous dînons tous ensemble. L'accès à la loc de nos copains se mérite aussi. Quand on se dit, qu'on a dû se tromper, ça peut pas être là et bien si. Il faut continuer à monter et descendre sur les petites routes de ce village accroché à la montagne. Lama. En plus, il y a une piscine de laquelle on peut admirer le paysage grandiose. Les sommets corses et au fond la mer.

Il y a un marché tous les matins à L'île Rousse. On aime bien les marchés. Ce matin, nous décidons donc d'aller le découvrir. Déception. Il ne s'agit que d'un tout petit marché, pour les touristes. Les vendeurs de fruits et légumes en bord de route sont plus fournis. Bien sûr, il y a de grosses langoustes, qu'il n'y a pas ailleurs mais ce n'est pas ce que l'on cherche. Nous filons donc à la plage de Lozzari, rejoindre des copains de Pouilly, en vacances juste à côté. Les enfants sont très contents d'avoir des compagnons de jeux.

Le soir, ballade de découverte de "notre domaine". Des amandiers, beaucoup d'amandiers. Des pins parasols, des figuiers, des oliviers.. Magnifiques paysages.

Nous avions besoin d'une plage un peu plus sauvage. Pas de problème. Direction la plage de l'Ostriconi. Une zone naturelle, au début du désert des Agriates. On est pas tout seul mais le cadre est très brut, très nature. On se dit qu'il faudrait marcher un peu plus loin à la recherche de petites criques mais il fait trop chaud. L'envie de se baigner tout de suite plus forte.

En début de soirée, nous partons découvrir la côte de l'autre côté de L'île Rousse. On monte un peu et on pousse jusqu'à Sant'Antonino. Nous sommes sous le charme. Il faudra que l'on revienne découvrir ces villages de Balagne.

Journée d'installation dans notre gîte, perdu au milieu des amandiers et des oliviers. Beaucoup d'immortelles et de figuiers de Barbarie aussi, que l'on ne voit pas dans le Sud de l'île.

Découverte de la plage de Lozzari en fin de journée. L'eau est plus chaude qu'au sud et sans méduses à priori. La plage est magnifique mais beaucoup moins sauvage que ce que nous avons l'habitude. Ici on a posé nos serviettes au milieu d'une jungle de parasols. Sido et Nico nous ont légué leur île aux pirates. Une fois terminée la séance de gonflage pour les parents, les enfants s'en donnent à cœur joie. Le soir, nous avons admiré le feu d'artifice de l'île Rousse depuis le promontoire.

Au programme aujourd'hui : Zoza. À ne pas confondre avec Zonza, situé pas très loin. Zoza, un petit village de montagne et en contre-bas une rivière avec des piscines naturelles. En théorie, une eau claire, vert émeraude. Grosse désillusion en arrivant. Les orages du début de semaine ont chargé l'eau de terre et elle n'est malheureusement pas très engageante pour la baignade. Cela n'a pas empêché les plus téméraires de faire des sauts, de 4 ou 6 m.

C'était également la fin des vacances pour Sido et Nico. Ils sont directement répartis prendre leur bateau pendant que nous filons vers le Nord, rejoindre L'île Rousse, notre base pour les 15 prochains jours. Pause goûter aux Aiguilles de Bavella avant de rejoindre Solenzara et de poursuivre sur une route beaucoup plus facile que prévue. Bon à savoir : la nationale qui passe par Corte reste toujours dans les vallées. L'accès à notre nouveau gîte lui est plus mouvementé, une route minuscule pendant 6 ou 7 km et le dernier km sur un chemin de terre tout cabossé. Pour être au calme, nous serons au calme.

Les îles Lavezzi. Un must ici que nous n'avions pas encore visité. Des îles constituées de gros cailloux de granit, qui font encore monter la température de quelques degrés par rapport aux autres plages corses. Pas recommandé avec des enfants en bas âge, que nous avions lors de nos précédents séjours. Départ du port de Bonifacio parmi les yachts et voiliers de luxe. À peine arrivés, les enfants sautent à l'eau, très très claire. Tout à coup, des cris sourds, filtrent à travers les tubas. Le temps de réaliser que c'est Romain qui hurle, Matt saute à l'eau. Romain vient d'être piqué par une méduse au torse et aux mains. C'est très douloureux. Heureusement Sido a une crème spéciale méduse. La chasse aux méduses sera l'activité principale de la journée et volera la vedette à la beauté des îles Lavezzi. Comme un petit air de Bretagne, non ?

Le soir, pique-nique sur la plage de Santa Ghiulia, débarrassée de sa horde de touristes de la journée. L'eau transparente et chauffée sur le sable blond grâce à la faible profondeur de l'eau. À 22h, les enfants sont toujours dans l'eau.

Premiers alliums vus en Corse.
Il y en aura beaucoup d'autres.

À peine débarqués à Bastia, nous filons rejoindre Nico et Sido plus au sud. On démarre sur de grosses bases pour cette première journée. Après une petite marche d'approche, nous arrivons sur une petite plage, connue des seuls randonneurs, aux eaux bleues et vertes, entourée de falaises typiques de Bonifacio. Magnifique. Des amis nous rejoignent en canoë. L'occasion de faire le tour des petites îles et de plonger d'un peu plus loin. Il y a beaucoup de poissons mais il manque les couleurs. Nous ne sommes pas les seuls à vouloir découvrir cet endroit, les bateaux à touristes défilent toute la journée dans la calanque mais ne font que passer et ils doivent envier les chanceux comme nous qui ont posé leur camp sur la plage au fond.

Cinq ans déjà que nous n'étions pas allés en Corse. Nous commençons par 3 jours dans le Sud pour rejoindre Sido et Nico puis 15 jours dans un petit village de Balagne, près de l'île Rousse. Départ de Toulon. Pause au Quick juste avant d'aller rejoindre le port. Une cabine de 4 lits pour 6. Comme il y a 5 ans, même si tout le monde a bien grandi !! Charles n'avait que 4 mois et Garance 2 ans, la dernière fois. On va être un peu à l'étroit. Ça fera des souvenirs !!

Une dame belge a proposé de nous prendre en photo sur le pont du bateau. Elle nous trouvait "trop beaux" !! Il faut dire qu'on est déjà tout bronzé. Quelques jours de soleil ont suffit à nous donner des couleurs avant de partir. Attention au départ. Le bateau quitte le port dans un quart d'heure. Les vacances ont déjà commencé....

Le Gala de Garance, le film.
Les Mamies l'ont déjà réclamé plusieurs fois.
Les jambes de Garance sont les premières de la chenille !!
Pour la danse en groupe, elle est sur la première ligne tout à gauche !!